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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 17:48

 

Presse locale


« Le Vignoble se protège », c’est le titre d’un l’article d’Isabelle NASSOY publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 5 mars 2013. On y évoque l’attachement du vigneron pour son patrimoine foncier, mais aussi l’arrivée d’investisseurs au cours des dernières années. Sont cités Michel CHAPOUTIER (voir chronique du mois de février), mais aussi  Marcel WOHLGEMUTH qui a acquis récemment le Clos Saint Odile à Obernai, 15 hectares d’un seul tenant. « Ce n’est pas pour construire » précise l’acquéreur qui souhaite voir son bien classé en Grand Cru, il lui faudra sans doute un peu de patience. Mais c’est surtout autour de Marc RINALDI que se concentre l’attention du milieu viticole aujourd’hui.


Investisseur avisé dans des secteurs extrêmement variés, il jette son dévolu sur un vignoble qu’il aimerait bien croquer pour y réaliser de bonnes affaires. Lui aussi s’est intéressé un temps à la reprise de la SA Albrecht mais il a rapidement compris qu’il valait mieux aller chercher son bonheur autre part. En achetant le Domaine SALZMANN- THOMANN de Kaysersberg via la société Les Vignobles de l’Oberhof qu’il vient de créer avec entre autre Trimbach de Ribeauvillé, Marc RINALDI met la main sur 5,5 hectares pour moitié situés sur le Grand Cru Schlossberg. « On a eu une opposition incroyable » déclare-t-il. Pas aussi incroyable que cela, puisque l’affaire a pu se faire.

 

Marc RINALDI précise que d’ici un an, 25.000 bouteilles seront commercialisées, avec l’ambition de passer à 100.000 à 10 ans. Ceux qui ont de la vigne à vendre savent donc où s’adresser.             

                                                                                

Presse nationale


Cette fois c’est l’Expansion qui s’y colle : Etat de crise dans le vignoble alsacien. En 2 pages on retrouve l’affaire ALBRECHT, Thierry SCHOPFER le directeur de la Cave de Bestheim qui se défend de mener une politique de dumping et renvoie la faute aux organisations interprofessionnelles qui ne sont « qu’un panier de crabe ». Jean-Michel DEISS qui expose sa vision de la situation dans un large encart, et le maintenant incontournable Marc RINALDI qui entend repositionner les vins d’Alsace vers le haut de gamme et revient sur la terrible opposition de la SAFER à laquelle il aurait dû faire face avant qu’elle ne lui donne son accord pour 5 hectares de vignes. Sans doute était-il le seul demandeur ?


Et puis il y la RVF qui classe comme chaque année les 200 personnalités les plus influentes du vin en France. Deux alsaciens figurent dans ce classement : Joseph HELFRICH, Président des Grands Chais de France, et Jean-Michel DEISS que l’on ne présente plus. Ceux qui figurent au classement peuvent se réjouir pendant que ceux qui n’y figurent pas se consolent en se demandant quelle est la crédibilité d’un tel exercice quand on y retrouve cité Hervé BIZEUL, sans doute pour se défâcher après quelques mots désagréables il y a quelques mois, et Miss Glouglou, certainement par copinage…


60ème Anniversaire de la Route des Vins      

                                      

Jean-Louis CHRIST, maire de Ribeauvillé refuse au nom de sa commune, à participer au Slow Up organisé par le Comité Régional du Tourisme et le CIVA à l’occasion du 60ème anniversaire de la création de la Route des Vins d’Alsace. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un Slow Up, je précise qu’il s’agit simplement d’interdire une portion de route à la circulation pour la réserver aux piétons et aux cyclistes. Concept Suisse, l’utilisation du terme Slow Up serait soumise à royalties à hauteur de 85.000 €…


Le Slow Up sera donc raccourci et se déroulera entre Chatenois et Bergheim.


Tribu des Gourmets


La Tribu des Gourmets, que l’on ne connaissait jusqu’à présent, uniquement dans le registre de la promotion du vin chaud d’Alsace, veut « Changer de Logique ». Rassurez-vous, ils ne proposent pas encore le blanc limé, ça c’est pour plus tard, mais seulement d’ouvrir de nouveaux horizons commerciaux aux vignerons alsaciens, en privilégiant les assemblages de cépages et en redonnant à Strasbourg son rôle de prescripteur de vins d’Alsace. En s’appuyant sur quelques éléments historiques épars, Charles BRAND, Gourmet en chef, se propose de « fédérer les vignerons qui sont prêts à suivre cette démarche et à se servir de cette plateforme pour créer un courant commercial fort ». Bon courage à eux.


 

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