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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 20:41

 

Dégâts de sangliers


Le jeudi 7 février, une délégation d’une vingtaine de vignerons d’Andlau et environs, avec à sa tête Antoine KREYDENWEISS, est venue rencontrer la Maire d’Andlau pour le prévenir qu’ils ne laisseront pas se répéter en 2013 les destructions de 2012. En cause, les importants dégâts de sangliers. Les vignerons réclament : l’organisation de battues un mois avant les vendanges, l’organisation de au besoin de battues administratives, l’interdiction de l’agrainage à moins d’un kilomètre des vignes, et la fourniture de clôtures électriques par les fédérations de chasseurs.


Le Schieferberg en route pour l’appellation


Michel CHAPOUTIER a réveillé les vignerons de Reichsfeld et de Bernardvillé il y a 4 ans en investissant massivement sur ce terroir de schistes de Villé. De belles cuvées, je pense à Buhl, ont été produites mais pas forcément bien valorisées malgré les prétentions affichées, puisque distribuées dans des circuits qui ne sont pas des plus prestigieux. Quelques-uns n’avaient pas attendu la venue de l’empereur de l’Hermitage pour prendre conscience de la qualité de leur terroir, mais jusque-là, il ne s’était pas dégagé une entente assez constructive pour revendiquer collectivement ce secteur. La jeune génération semble prendre les choses en main et c’est maintenant chose faite sur les dernières déclarations de récolte. Ainsi le groupe de travail constitué de 16 personnes va engager le long travail de reconnaissance du Schieferberg.


Plans d’encépagement


C’est le dossier chaud du moment. Chaud et urgent puisque les plans d’encépagement, obligatoires par décret depuis 1974, doivent être rendus à l’AVA qui après validation par sa commission d’experts, les transmettra à l’INAO une fois passés dans les mains du Comité d’Experts/CRINAO. Le dépôt des plans en mairie est fixé au 31 juillet 2015. Les syndicats viticoles travaillent actuellement à définir pour chaque zone ou lieu-dit de leur secteur, les listes de cépages recommandés, autorisés ou inappropriés. Une fois validées, ces listes seront applicables aux nouvelles plantations ou replantation réalisées à compter de la date de dépôt du plan à la mairie de la commune intéressée.


Réunion de la Saint Vincent


Organisée par l’AVA, la réunion de la Saint Vincent a été l’occasion d’évoquer les grands dossiers actuels : plans d’encépagement, droits de plantation, cahier des charges et organisme de contrôle et surtout la hiérarchisation du vignoble. Alors qu’il y a plus de 20 ans on évoquait déjà la nécessité de mettre en place des strates entre Grands Crus et AOC, il ne s’est pas passé grand-chose en dehors de quelques appellations communales. L’AVA renouvelée semble avoir revu sa position sur le sujet et des propositions devraient être présentées sous peu aux syndicats viticoles. On reparle maintenant de 1ers crus, signe que le nouveau président de l’AVA, Jérôme BAUER, n’est pas resté sur la position de son prédécesseur. Pour rappel, fin décembre 2011 dans les pages du quotidien l’Alsace, Gérard BOESCH rappelait que les responsables viticoles n’avaient pas reçu mandat pour demander une appellation premier cru et s’insurgeait contre ceux qui transgressaient la législation.


Heb’Di


Le journal satirique local consacre un de ses dossiers à la viticulture alsacienne. « Le vin d’Alsace se casse la gueule. Nous avons enquêté, ça sent le bouchon ». Avec des sous titres chocs comme « Y a-t-il encore un pilote dans l’avion vin d’alsace », « Jean Albrecht le Jérôme Kerviel de la viticulture alsacienne » ou encore « Si on était en Corse il y aurait déjà des morts », le mensuel dont René HANS par l’intermédiaire de son fond Capital Initiative est l’un des actionnaires principaux, n’y va pas par quatre chemins. Tout le monde en prend pour son grade, le CIVA pour sa communication, la coopération et le négoce qui galvaudent à bas prix le produit du vignoble, l’AVA qui perd les commandes. En ce qui concerne l’affaire Albrecht (12 millions de passif tout de même), la question est posée : « A qui profite le crime ? ». Seule manque la réponse. Pourtant René HANS qui a un temps été pressenti pour reprendre la SA Albrecht et la sauver de la faillite, doit bien avoir une petite idée là-dessus…                    

                                    

                                                                             

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