750 grammes
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 11:24

Kientzheim, le 17 novembre 2008



Grands Crus d'Alsace 2008

 


La Salle du haut

 

La traditionnelle présentation des Grands Crus d'Alsace s'est tenue le dimanche 16 et le lundi 17 novembre 2008.

 

Toujours parfaitement organisée par le Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace, cette manifestation a pour objectif, chaque année au mois de novembre, de présenter le dernier millésime mis en bouteille. Cette année un effort particulier a été fait dans la signalétique des vignerons et des vins présentés ainsi que dans la mise en page du livret de dégustation remis à chaque visiteur.

 


Marc TEMPE

 

C'est un millémine 2007 de grande qualité qui est à l'honneur, même si les 70 exposants présents ont également offert à la dégustation des millésimes plus anciens comme un Riesling Kirchberg 1976 proposé par le Domaine Louis SIPP de Ribeauvillé..

 

47 des Grands Crus d'Alsace étaient représentés dans les 3 salles du Château de la Confrérie Saint-Etienne de Kientzheim.


Rémy GRESSER

 

Le lundi est la journée réservée aux professionnels aussi on y croisait de nombreux restaurateurs, cavistes, oenologues, journalistes et représentants de la filière vin.

 

L'ambiance particulièrement conviviale et détendue permet de nombreux échanges avec les vignerons présents.

 


Samuel TOTTOLI de la Maison Kuentz-Bas

 

 

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 05:03
Strasbourg, le 03 novembre 2008


Millésime 2008 : 3 avis d'experts





Même si à ce jour tous les raisins ne sont pas encore rentrés, surtout dans la région de la Couronne d'Or, j'ai demandé à trois experts du vignoble, Eric MEISTERMANN, Arnaud IMMELE et David LEFEBVRE, de nous livrer en quelques lignes leur première analyse de ce nouveau millésime.


Eric MEISTERMANN est Directeur Régional d'ITV France Alsace, Centre Technique Interprofessionnel de la Vigne et du Vin, l'organisme chargé d’améliorer l’efficacité économique de la filière. En dehors de ses compétences techniques, c'est un fin dégustateur.



"Le millésime 2008, comme celui de 2007, est marqué par une maturation lente des raisins dans une atmosphère fraîche ce qui est favorable à la synthèse des arômes variétaux. Il suffisait de déguster les raisins pour s'en rendre compte. La fraîcheur a permis de ralentir le développement de la pourriture et de conserver de l'acidité, gage d'un bon vieillissement. Un grand millésime pour les vins de coteaux et pour ceux qui ont pris leur temps pour récolter."


Eric MEISTERMANN


Arnaud IMMELE a créé la société Œnologie Immele SA en 1988 après 10 années d'expérience du conseil œnologique en Alsace. Aujourd'hui à la tête de  trois laboratoires, c'est un expert incontestable du vignoble alsacien.


"Ce millésime un peu plus tardif que les précédents, nous a apporté des conditions de maturité  plus fraîches, ce qui se traduit par une meilleure préservation des arômes primaires de cépage. On retourne vers les fondamentaux de la typicité des vins d'Alsace qui a besoin d'une maturation lente et fraîche.


Ces conditions de maturité nous laissent aussi des niveaux d'acidité que le réchauffement climatique nous a fait oublier. Les acidités sont fortes, les plus élevées depuis le millésime 1996. Mais la composante acide est bien équilibrée avec une bonne proportion d'acide tartrique.


La charge de la vigne, régulée par une floraison un  peu laborieuse,  n'a pas été excessive, notamment pour les cépages Gewurztraminer et Riesling. Tout cela nous amène vers des vins aux arômes typés, très fins en particulier pour les pinot gris. Ces Pinot gris seront les réussites de ce millésime avec beaucoup d'élégance de fruité et une acidité gastronomique. Ils auront une excellente longévité.


J'ai aussi été séduit par l'intensité et la richesse aromatique des Gewurztraminer dont la réussite sera toutefois inégale : ils ont tendance à fermenter trop vite et les vinificateurs qui n'arriveront pas à les freiner dans la première moitié de la fermentations perdront une partie des arômes.


Nous aurons aussi des Riesling très racés et fruités . Ces vins nécessiteront un intense travail d'élevage, avec brassage fréquent des lies et microoxygénation pour apporter le plus de « gras » et de « volume » et arriver ainsi à contrebalancer l'acidité. Malgré tout, l'acidité restera excessive sur beaucoup de vins et nécessitera une correction.


Nos consommateurs actuels, stressés, carencés en calcium et magnésium, ne supportent plus les breuvages au pH trop agressif. Les vins d'Alsace tels que les appréciaient nos grands parents ne seraient pas vendables aujourd'hui :  ceux qui se souviennent d'un 1965 ou plus récemment d'un 1972 préféreront sans doute les millésimes  du réchauffement climatiques à partir du 1983.


En résume, un beau millésime, frais et fruité, avec beaucoup de finesse et une excellente longévité."


Arnaud IMMELE




David LEFEBVRE est journaliste à l'Est Agricole et Viticole. Oenologue de formation, c'est un observateur attentif du vignoble alsacien qu'il connait parfaitement.


A la vigne : des transitions phénologiques longues.


"Au niveau du climat, ce millésime n'a pas souffert de manque de pluies, pas de stress hydrique qui aurait ralenti l'alimentation minérale comme en 2003. Côté températures, le cumul en mai est l'un des plus élevé. Ce mois de mai 2008 s'est singularisé par l'élévation des températures nocturnes - et pas les diurnes - dont la somme a battu tous les records.


En mai, la vigne constitue ses tissus, c'est la phase d'élongation qui précède la différenciation. En juin et juillet, en revanche, les températures ont pu ici où là ralentir la différenciation, ce qui s'est traduit aussi par des coulures sur le muscat. Phase d'élongation favorisée et phase de différenciation perturbée et particulièrement longue ont conduit à des grappes relativement lâches, de nombreux millerands, ce qui permet encore maintenant fin octobre à de nombreuses vignes de bien résister au botrytis.


Comme la floraison, l'aoûtement et la véraison sont étalés de fin août à début septembre. Les pluies et les fraîcheurs du mois d'août favorisent l'accumulation du tartrique.


Aux vendanges, les vignes précoces se retrouvent « idéalement » réceptives au botrytis durant la première quinzaine de septembre. Cette réceptivité couplée à une météo favorable au champignon entraîne bien des soucis dans la Harth par exemple. Pour les vignes moins précoces, les Rieslings, la pleine réceptivité des raisins au botrytis arrive durant la seconde quinzaine de septembre, mais la météo est alors peu propice au champignon. Conséquence, le vignoble rentre des vendanges saines."


Au chai : De grâce conservez votre acidité !


"La minéralité est au rendez-vous même pour les vignes de sols compactés et morts. Preuve en est que les composantes gustatives - alcool, sucres, astringence - sont harmonieuses. Le pinot gris en particulier est probablement l'un des plus beaux que l'Alsace a connu depuis bien longtemps. L'acidité s'exprime parfois sévèrement. Le millésime présente la plus belle acidité de cette décennie. 


Mais déjà des vinificateurs songent à désacidifier les vins soit par la méthode dicalcic-double sels, soit par voie biologique, soit tout simplement au bicarbonate, prétextant que les vins ne seront pas marchands. Rappelons qu'en 1996, les rieslings non désacidifiés sont ensuite devenus de véritables chef-d'œuvres. Exemple le riesling Brand 1996 Zind-Humbrecht, seul trophée d'excellence en 2002 au concours Riesling du Monde.


Prions donc pour que le vignoble ne " saccage " pas son millésime au motif qu'il faut le vendre rapidement. ... Mais bon, il y a aussi la trésorerie à maintenir à flots surtout depuis que les banquiers ne prêtent plus. Mais il est clair que ceux qui ont su capitaliser avec le vent du nord à partir du 15 septembre et qui sauront capitaliser en laissant vieillir les rieslings et pinots gris, font un excellent placement, pour peu que le consommateur sache identifier les bons vins.


Pour arrondir les acides, soulignons une méthode douce qui est le bâtonnage des lies. D'une part, le gras des hétérosides compense gustativement l'acidité. D'autre part, il favoriserait mécanismes d'estérification selon la formule acide + alcool donne ester + eau. Exemple Acide coumarique + fonction alcool de l'acide tartrique donne acide coumaryltartrique + eau : ça diminue les acides phénols relativement agressifs en bouche, et ça rend moins labile les protons de l'acide, donc l'effet acide est diminué. C'est ce qui est observé empiriquement avec le bâtonnage des lies."


David LEFEBVRE




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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 19:05
Blienschwiller, le 20 octobre 2008


Claude FREYERMUTH : Courtier en vins




Courtier en vins à Blienschwiller, patrie du Grand Cru Winzenberg, Claude FREYERMUTH nous parle du courtage des vins en Alsace.


Pouvez-vous m'expliquer en quoi consiste le métier de courtier ?


Le courtier est l'intermédiaire qui met en relation les acheteurs du négoce et les vendeurs qui sont les producteurs de raisins et les vignerons.


Cela demande de bien connaître la production et les souhaits du négoce afin de sélectionner des échantillons de vins et de les proposer aux négociants en fonction de leurs besoins.


Mais notre travail ne s'arrête pas là puisque nous surveillons également le chargement du vin lors du transport afin que le lot livré soit bien celui qui a été présenté à l'acheteur.


Les courtiers effectuent également des transactions de raisins entre production et négoce pendant la période des vendanges.


Nous avons également un rôle de conseil auprès des vignerons pendant les vinifications et l'élevage.


Même s'il y a des transactions pendant toute l'année, la plus grosse période d'activité se situe à l'ouverture du marché des vins en vrac en janvier et reste très dynamique pendant les mois de février et de mars.


Comment en êtes vous venu au courtage ?


Après avoir exercé le métier de vigneron, j'ai décidé de me consacrer au courtage en 2002. Un de mes oncles exerçait la profession de négociant, il m'a encouragé à m'engager dans cette voie.


Il n'existe pas à proprement parler de formation de courtier. Il est possible d'exercer après un examen d'aptitude et un stage de 6 mois chez un confrère. Il faut cependant posséder une bonne connaissance du vin et des vinifications, ainsi que des compétences commerciales et une bonne approche relationnelle.


J'ai souhaité posséder une formation complémentaire afin d'obtenir le statut de courtier assermenté auprès de la Cour d'Appel de Colmar. A ce titre, je réalise des expertises qui me sont confiées par les tribunaux de commerce ou lors de procédures amiables.


Dans le cadre de ces prérogatives, je suis également amené à établir des attestations de prix, des cotations et à procéder à des ventes aux enchères


Comment se rémunèrent les courtiers ?


Les services du courtier sont rémunérés par le vendeur pour un tiers et par l'acheteur pour deux tiers. Le total représentant un montant d'environ 3% de la transaction.


Que pensez vous du millésime 2008 qui rentre en cave actuellement ?


Le vent du Nord, les températures plutôt fraîches du mois d'octobre avec de belles journées ensoleillées ont permis d'obtenir de justes maturités tout en préservant la qualité sanitaire des raisins. Ce millésime se caractérise par un bon équilibre entre les acidités tartriques et un joli fruit. Cependant le rendement sera certainement en deçà des quantités escomptées en raison du taux d'extraction assez faible cette année.


Passage de l'AOC en AOP, quels changements ?


Chaque transaction devra dorénavant être signalée afin que le vin puisse éventuellement être contrôlé, dans un délai de 8 jours avant le chargement.


L'ensemble de la profession est très inquiète de la libéralisation en cours car elle va très certainement tirer le niveau vers le bas en autorisant la plantation de n'importe quel cépage en n'importe quel lieu ce qui aura également pour effet de faire chuter les cours.



Comment jugez vous le niveau qualitatif global de la production alsacienne ?


Le niveau global évolue positivement même s'il reste des caves à problème. C'est notre rôle de faire comprendre à ces gens là qu'ils feraient mieux de vendre les raisins au lieu de persister à vouloir faire du vin.


Seul les vins de qualité sont valorisés auprès des acheteurs, si l'on n'est pas capable de faire un travail de vinification de bon niveau, il est préférable de s'en tenir à vendre le raisin à des structures qui sauront le vinifier


Comment est calculé le prix du raisin ?


Le prix du raisin est indexé sur les degrés potentiels.


Mais dans les années à fort botrytis les degrés montent sans pour cela que la qualité du raisin soit améliorée.


D'autre part les vignerons qui veulent s'assurer d'un rendement maximum ont souvent tendance à laisser la vigne produire plus qu'il ne faudrait, pensant ainsi se protéger contre des dégâts éventuels qui feraient chuter le rendement, quitte à ne pas vendanger la totalité de la parcelle. Ce n'est pas non plus un comportement qui vise à améliorer la qualité de la vendange.


Il n'existe pas à ce jour de système idéal pour rémunérer justement des raisins de qualité. Le suivi en amont tout au long de l'année des parcelles par les négociants acheteurs semble être la meilleure réponse pour suivre et récompenser le travail qualitatif des apporteurs de raisins.


De plus en plus de maisons de négoce mettent en place un suivi à la parcelle pour améliorer leurs apports.


Quelle est aujourd'hui l'image des courtiers en Alsace ?


Il est vrai que l'image du courtier opportuniste, juste présent pour toucher des commissions sans véritable travail de sélection, est toujours persistante. Contrairement à nos collègues bordelais bourguignons et champenois notre profession ne bénéficie pas en Alsace d'un grand prestige.


Seulement 200.000 hectolitres sont traités par les courtiers en Alsace alors qu'à Bordeaux, la quasi-totalité de la production passe par le courtage. Dans cette région le rôle du courtier est incontournable ce qui lui apporte plus de respect et de prestige.


Cependant aujourd'hui la situation en Alsace est maintenant plus saine, 20 courtiers sont encore inscrits mais seulement une dizaine sont actifs. Les exigences plus pointues du négoce nous obligent à plus de professionnalisme et c'est une très bonne chose pour la reconnaissance de notre activité.



Nota : J'invite ceux qui souhaite en savoir plus sur la profession de courtier en vins à se rendre sur le site de la Fédération Nationale des Syndicats de courtiers en vins.

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 16:27
Dahlenheim, le 26 octobre 2008


De l'Altenberg à l'Engelberg...




De l'Altenberg à l'Engelberg il n'y a qu'un pas que Bruno et Julien SCHMITT ont franchi depuis l'acquisition en début d'année de 2 parcelles de Gewurztraminer sur l'Engelberg. Il reste beaucoup de travail à faire pour tirer le meilleur parti du terroir, mais la situation est idéale dans la partie Ouest du Grand Cru.




Marc ANSTOTZ est venu en voisin et en ami pour participer à ces premières vendanges de la parcelle par son nouveau propriétaire. Vendanges qui se sont prolongées par un repas en famille sur le Mont de l'Ange.


C'est une excellente nouvelle pour l'Engelberg qu'un jeune vigneron vienne s'installer sur ce magnifique terroir. Il y rejoint Jean-Marie BECHTOLD, Etienne LOEW, Mélanie PFISTER et Maurice HECKMANN et contribuera, c'est certain, à la notoriété du cru.



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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 06:35
Hunawihr, le 16 octobre 2008


Autour d'Hunawihr


Au coin du Clos Sainte Thune

Une journée pluvieuse pendant laquelle les vendanges se sont interrompues. Entre les averses un bref instant où le soleil apparaît sur Hunawihr.


Vue sur la plaine

Demain le retour du beau temps est annoncé.


Hunawihr

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:29

Dimanche 12 octobre 2008


Autour de l'Altenberg de Wolxheim


Altenberg de Wolxheim

Juste quelques images. Dimanche matin, le brouillard recouvre la plaine mais si l'on monte un tout petit peu on trouve le soleil.




La nuit a été froide et selon l'endroit où l'on se trouve il s'en faudrait de peu pour qu'il gèle.


Silberberg

Du Silberberg on aperçoit l'Engelberg dans la brume matinale.




Les jeunes veaux sont toujours aussi curieux.




Le papa est là qui surveille.


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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 18:31
Samedi 11 octobre 2008


Vendanges 2008 (3)


Clos Rebberg

Lundi dernier l'équipe du Domaine KREYDENWEISS a vendangé les Pinot Gris du Clos Rebberg. Malheureusement les sangliers se sont largement servis avant les vendangeurs. Cette année les dégats de gibier sont très importants sur l'ensemble du vignoble.

Le lendemain ce sont les Riesling du Kastelberg qui ont été rentrès avec un potentiel de 13°.

Dans le Wiebelsberg, Lucas RIEFFEL a également vendangé ses Riesling avec une maturité identique.

Dans la Couronne d'Or, toujours pas de précipitation. Ce samedi les SCHMITT coupaient les Muscat Ottonel du Glinzberg.


Vendanges au Domaine SCHMITT


Toute petite récolte dans ce cépage, toujours en raison de la coulure pendant la fleur. Par contre la qualité sanitaire est parfaite et les raisins croquants.


Patrick MEYER à Notalten a lui aussi vendangé son Muscat, son Sylvaner Zellberg, ses Auxerrois et les Pinot Noir. Les Riesling seront récoltés dans la semaine, tout du moins le "petit" Riesling et le Grittermate. Olivier a fait de très belles photos des vignes de Patrick que je vous invite à regarder : Odovin




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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 19:29
Westhoffen, le 4 octobre 2008


Vendanges 2008 (2)




Depuis lundi peu de choses ont bougé. Monsieur LOEW Père s'occupe des rosiers et Etienne n'a encore rien rentré dans sa cave flambante neuve. Idem pour les SCHMITT qui en ont profité pour mettre en ligne leur site Internet. A Dahlenheim, Jean-Marie BECHTOLD n'a rien coupé, pas plus que Jean-Jacques MULLER à Traenheim ni Marc ANSTOTZ à Balbronn.

Tous attendent la semaine prochaine. Le temps froid et venté fait que les averses n'affectent en rien l'état sanitaire parfait de la quasi totalité des cépages. Il y a bien longtemps que les vendanges n'avaient pas commencé aussi tard. Le Riesling mûrit lentement et c'est plutôt une bonne chose pour la qualité de la vendange.


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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:09
Strasbourg, le 29 septembre 2008


Vendanges 2008 (1)


Sylvaner de Wolxheim


Et c'est parti, sans précipitation toutefois puisque malgré le beau temps de ces deux dernières semaines il n'y a pas encore une explosion des maturités.




Ce lundi matin, Bruno SCHLOEGEL du Domaine LISSNER à Wolxheim, rentre ses Sylvaner situés au pied de l'Altenberg, aux proches abords de la Chapelle. Pas de problème sanitaire, mais Bruno est du genre perfectionniste alors il enlève la moindre baie douteuse. Dans l'après midi, il récoltera ses Muscat d'Alsace situés sur la crête bien ventilée qui fait face au Grand Cru.


Pierre RIETSCH


A Mittelbergheim, Pierre RIETSCH coupe ses Muscat Ottonel. La parcelle située sur le Zotzenberg ne peut plus revendiquer son origine en Grand Cru depuis que le Sylvaner a pris sa place. Minuscule parcelle, rendements ridicules en raison de la coulure.


Muscat Ottonel

Jean-Pierre prend les choses du bon côté, ce sera l'occasion d'une cuvée qu'il souhaite interpréter dans un style très personnel.


Lucas RIEFFEL

Dans le lieu dit Hagel, Lucas RIEFFEL fait des prélèvements de maturité dans ses Pinot Gris.




L'après-midi, il vendange sa parcelle de Pinot Noir plantée sur le Rotland, la partie la plus ferrugineuse du Zotzenberg. Les vignes sont jeunes et encore impétueuses, alors il faut trier. La cuvaison va s'éffectuer en vendange entière pendant quelques semaines. A suivre...

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 19:43
Strasbourg, le 28 septembre 2008.


Demain ça commence vraiment...


Riesling du Sussenberg


Bien que le ban des vendanges soit ouvert depuis jeudi dernier, les vignerons alsaciens ne se sont pas précipités. Le beau temps frais, ensoleillé avec du vent du Nord des deux dernières semaines a chassé les craintes. Depuis ce week-end, les températures sont remontées et les maturité ont bien progressé.


Demain les vendangeurs vont s'activer dans les parcelles, les tracteurs vont sillonner les chemins viticoles avec leurs chargements de botiches ou de cagettes. S'il est encore trot tôt pour penser au Riesling et au Gewurztraminer, les premiers Pinot couleront des pressoirs dans la soirée.




Du côté de Traenheim, les Sylvaner du Domaine Charles MULLER se dorent au soleil. J'ignore si Jean-Jacques renouvellera dans ce millésime l'expérience réussie en 2007 : un Sylvaner récolté en surmaturité et vinifié sec. Ce N° 15 vient tout juste d'être mis en bouteille, son corps est puissant et sa structure impressionne. Si aujourd'hui la finale est encore un peu chaleureuse, la présence minérale laisse envisager une très belle bouteille dans quelques années.


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