750 grammes
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 08:10




Le vignoble alsacien est-il en danger ?

Jean-Louis VEZIEN, Directeur du Comité Interprofessionnel des Vins d'Alsace, dresse un bilan de la situation.

Un reportage réalisé par wizdeo

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 12:00

 

meyer-patrick.JPG

Patrick MEYER


Je reprends un article de David Lefebvre publié dernièrement dans l'Est Agricole et Viticole au sujet de l'esca.


Continuons ce tour des vignerons pour qui les maladies du bois ne posent pas de problème. Ainsi Patrick Meyer à Nothalten dénombre 280 pieds à remplacer en 2009 sur ses 8 hectares, dont une parcelle qui, à elle seule, comptabilise 120 pieds. Pourquoi cette si faible mortalité de 0,3 % ?

 

La recherche sur les maladies du bois durant ces dix dernières années s’est attachée à identifier les champignons (pathogènes) responsables, pour éventuellement développer une molécule fongicide miracle. Cette voie se trouve fort dépourvue parce qu’il faut admettre que tous les pieds de vignes contiennent les champignons incriminés, et qu’ils font finalement partie de l’écologie du bois de vigne.

 

Difficile alors d’envisager une stratégie d’éradication des champignons, ce qui signifierait un traitement systématique et préjudiciable à l’équilibre biologique du cep. Pour solutionner le problème, d’autres chercheurs comme Pascal Leconte de l’Inra de Bordeaux ont suggéré de s’intéresser aux facteurs environnementaux responsables du déclenchement du symptôme d’apoplexie, se rapprochant ainsi davantage des thèses fondamentales développées par Claude Bernard (1813-1878)  : “Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout.” et plus particulièrement en viticulture, celle de Francis Chaboussou sur la trophobiose. 


Que dit cette théorie ? De façon très simplifiée, la vigne possède une période de croissance où son azote interne est assimilable, et une autre période, après la floraison, où il ne l’est plus. Et s’il l’est durant cette période post-floraison, alors la plante constitue un terrain privilégié pour les ravageurs qui trouvent en cet azote assimilable une source de prolifération. Une des règles de la trophobiose est de respecter les cycles, par exemple de ne pas travailler la terre en été, car la minéralisation du sol qui en découle est source d’azote assimilable pour la plante ce qui la sensibilise aux maladies.


A Nothalten, Patrick Meyer est un adepte de la conservation des sols de puis bien des années. Respectant ces cycles, il ne désorganise jamais les horizons pédologiques de ses sols en été. Et il exclut les labours profonds. Cela ne veut pas dire que les labours sont la cause de l’esca, mais ce respect des cycles et le non-labour s’inscrit dans une démarche globale afin de rendre des sols plus vivants. Plus particulièrement vis-à-vis des maladies du bois, depuis plus de cinq ans, les têtes de saule de ce domaine sont entièrement badigeonnées avec un mélange de bouse et de tisane. Cette pratique en lien avec une démarche agroécologique visant à stimuler la biologie des sols donne ce résultat surprenant depuis 5 ans. En 2009, il dénombre 280 pieds morts sur son exploitation de 8 ha dont 120 pieds à remplacer pour une seule parcelle. Ce qui donne en tout 0,7 % de mortalité et même 0,3 % si on exclut la parcelle à problème.


Difficile sur cette observation d’ignorer les thèses de Francis Chaboussou et de Pascal Leconte. Et surtout de penser qu’il n’y a pas de remède biologique à l’esca.

 

Approche biodynamique : Pourquoi un badigeonnage à la bouse ?


Il faut relier cette pratique à la vision anthroposophique (botanique goethéenne) du cep de vigne. L’observation de la morphologie du cep et des organes  conduit à penser que la vigne est une plante particulièrement tournée vers la terre.  La vigne est une liane, elle est rampante, et ses organes comme la grappe sont orientés vers la terre. De plus, l'analyse de ses cendres résiduelles révèle l'importance du calcium, un élément terre.


Une vision incongrue ?


Peut-être mais elle explique que la souche est colonisée par des champignons telluriques. Quelle conséquence en biodynamie ? Tout ce qui stimule et équilibre la vie des sols stimulera par la même occasion les champignons du cep. Et ce qui équilibre la vie des sols équilibre également l’écosystème du pied de vigne.


Or, s’agissant des maladies du bois, de plus en plus de chercheurs sont amenés à considérer qu’elles sont liées à des déséquilibres entre les différents champignons dans la souche dont certains s'imposent au détriment d’autres et provoquent le symptôme d'apoplexie. Le soin consiste alors à appliquer des produits naturels comme la bouse de vache ou des turricules de vers de terre  qui stimulent la biologie. Il intéressant de relever que les champignons trichoderma sont telluriques.


David Lefebvre

L'Est Agricole et Viticole

 


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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 06:32

Depart-Zotzenberg.jpgDépart en bas du Zotzenberg

A peine 2 heures pour faire le tour des principaux terroirs de Mittelbergheim et d'Andlau par ce matin un peu couvert après les chutes de neige de la veille. Départ du parking du Zotzenberg en haut du village de Mittelbergheim. Se diriger vers la table ampélographique sur le chemin le plus raide qui monte dans le Grand Cru.


Kirchberg.jpgLe Grand Cru Kirchberg

Arrivé au sommet de la colline ont peut voir en contrebas le village de Barr dominé par le Grand Cru Kirchberg. Continuer le chemin qui longe le haut du Zotz en direction du Château d'Andlau.


Zotzenberg.jpgMittelbergheim vu du bout du Zotzenberg

Arrivé au bout du Grand Cru on profite d'une très belle vue de Mittelbergheim, de la plaine d'Alsace et de la Forêt Noire quand le temps le permet, ce qui n'était pas le cas ce jour là.


Col-du-Crax.jpgArrivée au col du Crax

Poursuivant le chemin on arrive à une première puis très rapidement à une seconde barrière qui marque l'entrée dans la forêt. Prendre le petit sentier des Espiègles en direction du Crax et d'Andlau (ronds rouges). Au fur et à mesure de la montée on constate que la végétation composée d'abord de châtaigners et d'accacias laisse la place aux résineux. Après 45 minutes on arrive au sommet du Col du Crax.


Gebreit.jpgGebreit

Une fois au sommet, poursuivre par le petit sentier qui descend en direction du Kastelberg et d'Andlau (toujours les ronds rouges). Une fois sorti de la forêt on peut voir sur la gauche le Grand Cru Wiebelsberg, devant soi le village d'Andlau et sur la droite le lieu dit Gebreit, petit plateau granitique situé derrière le sommet du Kastelberg. Descendre à travers les vignes pour rejoindre le chemin qui mène au sommet du Kastelberg.


Andlau.jpgAndlau du sommet du Kastelberg


Continuer la descente sur le chemin qui traverse le Kastelberg. Au détour d'un virage ondispose d'une très belle vue d'Andlau et du Clos Rebberg sur l'autre versant de la vallée.


Wiebelsberg.jpgWiebelsberg

Un peu plus loin on découvre le Grand Cru Wielsberg. Arrivé à la D 62 (1 heure 10 àprès le départ), traverser la route et se diriger sur la gauche en direction de Mittelbergheim pendant une dizaine de minutes avant de traverser au niveau du calvaire pour prendre le GR 5.


Sous-Hagel.jpgCarrière sous Hagel

A l'approche de Mittelbergheim on longe le lieu dit Brandluft qui fait face aux anciennes carrières de calcaire situées sous le lieu dit Hagel. Une centaine de mètres avant d'arriver aux premières maisons, prendre le chemin qui monte à droite et conduit au sommet du Hagel.


Hagel.jpgHagel, au fond le Brandluft

Poursuivre le chemin jusu'au transformateur, prendre à droite puis une nouvelle fois à droite 100 mètres plus loin pour arriver pratiquement devant le Domaine Dolder. Descendre et prendre sur la gauche le chemin de la Sinn qui conduit dans le Stein.


Stein.jpgStein

Remonter le Stein jusqu'à l'église protestante puis regagner le parking du Zotzenberg en traversant le village par la rue Principale. Arrêt conseillé au Restaurant Gilg si l'heure s'y prête.


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 16:44

Duo OenologiePierre Sanchez et Xavier Couturier


Créé en juillet 2008, le laboratoire Duo Oenologie connait  un succès grandissant tant l'expertise de ses créateurs est reconnue dans le vignoble. Formés en Alsace et en Bourgogne, Pierre Sanchez et Xavier Couturier comptent maintenant plus de 80 clients, dont quelques une des adresses le plus prestigieuses d'Alsace.

Leur approche est fondée sur la mise à disposition d'outils d'analyse et de conseils à ceux qui recherchent leur voie, sans jouer la carte de la vente de produits oenologiques.

Je leur ai demandé de nous livrer une première analyse du millésime 2009.


« Une partie de l’esclavage mental qu’est l’agriculture tient au fait qu’on se dit toujours qu’il fait trop chaud où trop froid, trop humide où trop sec, où qu’une tempête risque d’abîmer les fruits. » Jim Harrisson

 

La viticulture n’est peut être pas totalement un "esclavage mental" mais une chose est certaine les excès climatiques du millésimes 2009 nous fournissent encore quelques « trop » et « pas assez » pour alimenter nos conversations.


Un printemps prometteur nous annonçait une récolte réduite et qualitative, un début d’été pluvieux nous offrira finalement la quantité.


Luminosité, chaleur, températures nocturnes élevées et peut être excès de CO2 dans l’atmosphère activeront la vigne, usine photosynthétique en août et septembre.


Dans ces conditions, les raisins sont donc gorgés de lumière et de chaleur, ce que l’on retrouve naturellement dans les vins de 2009.

 

 Il est toujours délicat de trop généraliser, mais là où 2008 nous apportait des vins sous tension, minéraux, réservés voire austères ; les 2009 sont déjà plus ouverts quelquefois exubérants gras, généreux et opulents. Dans l’ensemble, les 2008 étaient équilibrés autour de leur acidité alors que 2009 s’harmonisent plutôt grâce à la force alcoolique. Les teneurs en sucres à la récolte et les rendements alcooliques impressionnants nous donnent des vins tout en puissance. Même les cépages faiblement alcoologènes comme le riesling et le sylvaner atteignent des titres alcooliques en puissance élevés.


L’influence  « atmosphérique » de l’été se traduit également par des acidités affaiblies une bonne part de l’acide malique ayant été brûlé par le soleil. Les expression des cépages sont plutôt fortes, encouragés par une forte influence foliaire, ce qui nous donne des vins aux plaisirs immédiats et évidents.


Autre conséquence des contrastes climatiques de 2009 (sécheresse précédée d’une période plutôt humide), une richesse des moûts en composés azotés : azote minéral, peptides et protéines.

 

Selon les sols et le type de conduite, les vignes réagissent différemment à l’influence climatique, les vins de 2009 en sont les témoins. Les vins issus de vignes âgées, de terrains favorables à un enracinement profond ou de ceux  à forte réserve hydrique, de parcelles dont les pratiques culturales favorisent une expression plus racinaire que foliaire sont en général moins "solaires". Dans ces cas, le sol joue pleinement son rôle de tampon et vient tempérer les excès climatiques, les vins gardent plus de fraîcheur, les acidités sont plus ou moins préservées et la composante minérale reste perceptible.

 

Dans notre contexte de réchauffement climatique,  il semble que 2009 soit un avant goût de ce que les climatologues nous promettent pour demain : un glissement de notre climat continental vers un régime de plus en plus méditerranéen à savoir forte précipitations au printemps  précédant des  phases de sécheresse plus où moins violentes. En  période estivale  l’essentiel des précipitations se résument à des pluies d’orage.


2009 nous donne des vins de plaisirs faciles, au fruité gourmand, mais ce millésime est également  un annonce ou un avertissement d’un climat qui change.


Pierre Sanchez et Xavier Couturier

Duo Oenologie

101 route du Maréchal Foch

67730 CHATENOIS


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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 06:11

1-depart-Dahlenheim.jpgCalvaire  de Dahlenheim

Le point de départ de cette promenade est situé au sommet de la côte de Dahlenheim, près du calvaire. Prendre le sentier viticole, indiqué mais non visible sur la photo, qui part sur la gauche du calvaire et traverse le lieu dit Silberberg. Après environ 200 mètres prendre à droite entre les vignes pour rejoindre le sommet de la petite butte du Silberberg.


2-Maria-Altbronn.jpgMaria Altbronn

De là on aperçoit sur la gauche, la Chapelle Maria Altbronn autour de laquelle s'élevait au Moyen Age un village qui fût dévasté par la peste noire.


3-Sacre-Coeur.jpgSacré Coeur vu du Silberberg

Droit devant on découvre la statue du Sacré Coeur qui domine le grand Cru Altenberg de Wolxheim.


4 Sacré Coeur HornStatue du Sacré Coeur

Descendre en direction de la statue en suivant les sentiers qui traversent les vignes pour rejoindre le chemin goudronné et la table de pierre située sur la droite. En continuant le chemin qui descend on arrive rapidement au pied de la statue du Sacré Coeur, posée sur son socle de calcaire oolitique (15 minutes depuis le départ).


5-Chapelle-Saint-Denis.jpgAu coeur du Grand Cru Altenberg de Wolxheim

Prendre le sentier qui descend à travers le Grand Cru juste devant la statue du Sacré Coeur jusqu'au château d'eau. On aperçoit alors la Chapelle Saint Denis entourée du petit cimetière de Wolxheim. Descendre le chemin sur la droite  pour rejoindre la chapelle (30 minutes depuis le départ).


6 chapelle Saint denis 2Chapelle Saint Denis

Tout juste après avoir dépassé la Chapelle en direction de Wolxheim, prendre sur la droite le chemin goudronné. Il conduit jusqu'au foudre Zoeller d'où l'on peut admirer le Grand Cru.


7 ZoellerFoudre Zoeller

En continuant le chemin goudronné puis simplement enpierré par la suite on arrive à un panneau indiquant le Sentier Viticole Walter. En quittant le chemin pour suivre le sentier descendant sur une centaine de mètres, on découvre alors la falaise du lieu dit Rothstein d'où furent tirés les blocs de grès ayant servis à la construction de la cathédrale de Strasbourg.


8 falaises Rothstein
Falaise du Rothstein

Revenir alors sur ses pas pour reprendre et continuer le chemin initial qui longe le sommet de la falaise et nécessite un minimum de prudence. Une fois arrivé au panneau qui l'indique, suivre le Sentier Viticole du Kastelberg (40 minutes après le départ) qui descend vers la gauche.


10 Soultz les BainsSoultz les Bains vu de l'Obere Hund

On loge alors par le chemin du haut, les vignes du lieu dit Obere Hund, terroir calcaire, qui dominent le village de Soultz Les Bains. Suivre le chemin jusqu'à la route qui relie Dahlenheim à la D 442 qui va de Marlenheim à Molsheim (1 heure après le départ).


11 SussenbergSussenberg

On découvre alors les terrasses du Sussenberg qui bénéficient d'une superbe exposition Sud. Traverser la route et prendre immédiatement sur la droite un sentier à travers les vignes (ne pas descendre jusqu'à la petite route goudronnée). Après 100 mètres quand la pente se redresse prendre sur la gauche un chemin, puis aussitot un second sur la droite d'abord cimenté puis enpierré qui monte en direction de Marlenheim.

Après quelques minutes on aperçoit droit devant le Grand Cru Steinklotz qui domine le village de Marlenheim et sur la gauche le Grand Cru Altenberg de Bergbieten.

Par un virage en épingle à cheveux sur la droite, reprendre la montée vers le sommet du Mont Scharrach, jusqu'au pied du gros pin (1 heure 20 minutes depuis le départ).


12 Sommet Mont ScharrachPrès du sommet du Mont Scharrach

Continuer le chemin en direction de Dahlenheim en suivant le sentier viticole (indiqué) qui traverse le Grand Cru Engelberg et rejoindre le sommet de la carrière située au milieu du Grand Cru. Descendre légèrement sur la droite de la carrière pour avoir une vision d'ensemble de la partie Ouest du Grand Cru.


13 Engelberg OuestGrand Cru Engelberg partie Ouest

Descendre le chemin qui longe la carrière par la gauche en s'aidant de la main courante jusqu'au coeur de la carrière de calcaire oolitique d'un jaune surprenant ( 1 heure 30 minutes depuis le départ).


14 Descente carrière EngelbergLe sentier de la carrière


15 Carrière EngelbergLa carrière

En revenant sur ses pas pour reprendre le sentier viticole, on peut observer la partie Est du Grand Cru.


16 Engelberg partie EstGrand Cru Engelberg partie Est

Continuer le chemin en direction de Dahlenheim, une fois les premières maisons dépassées, prendre une voie goudronnée sur la droite qui ramène au point de départ ( 1 heure 35 minutes depuis le départ).


Si vous vous perdez, envoyez moi un mail, je viendrai vous chercher...

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 06:13


Rebberg, Kastelberg, Wiebelsberg par F ZVARDON




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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 18:27



Non, Jean-Pierre RIETSCH n'est pas sage, il s'autorise même quelques digressions en élaborant des Cuvées Insolites qui sortent du cadre traditionnel par leur approche originale ou expérimentale. Élevages longs conduits sans soufre, mise en bouteille sans filtration et pour résultat de forts belles cuvées qui ne restent pas très longtemps disponibles.

Après Entre Chien et Loup et Murmure maintenant épuisés Jean-Pierre propose Pas Sage, un Pinot Noir vinifié en blanc élevé pendant 22 mois en barriques anciennes et Sans Doute un Riesling enrobé et gras à la bouche étincelante.




Fruits d'un travail de réflexion en collaboration avec M.DREA, une artiste résidant à Mittelbergheim, les étiquettes toujours remarquables par leurs graphismes habillent les bouteilles avec élégance.

Les Cuvées Insolites, les vins en élevage du millésime 2009, de vieux millésimes et bien entendu les vins de la carte pourront être dégustés le samedi 5 et le dimanche 6 décembre à l'occasion des Portes Ouvertes du Domaine.

D'autres cuvées insolites verront bientôt le jour dont une de Klevener d'Heiligenstein vinifié en sec qu'il ne faudra pas laisser passer.




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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 09:22



L'Esca est une maladie du bois causée par plusieurs champignons qui dégradent succesivement les rameaux, le tronc et les racines. L'Alsace n'échappe pas à ce fléau qui frappe l'ensemble de la viticulture européenne.

Bien que quelques cépages apparaissent plus résistants, aucun n’est à l’abri des attaques qui peuvent provoquer des dépérissements, suivis de la mort des pieds. La maladie peut présenter deux aspects :
  • soit une altération du feuillage : décoloration internervaire qui évolue vers un dessèchement, les raisins grossissent mal, l’aoûtement de l’extrémité des bois ne se fait pas.
  • soit une mort brutale du pied (apoplexie) : pendant les grandes chaleurs (juillet-août) et souvent à la suite d’un orage, le feuillage et les grappes se dessèchent brutalement. (Source Tyflo)




Le seul remède efficace contre cette maladie est un dérivé de l'arsenic: l'arsenite de sodium. Cependant en raison de sa toxicité pour l'homme et pour l'environnement son usage est interdit. Alors la seule prophylaxie consiste à éliminer les pieds qui sont touchés.




C'est la tâche à laquelle Florian du Domaine BECK-HARTWEG à Dambach-La-Ville s'attaque actuellement dans une parcelle siuée au sommet du Grand Cru Frankstein. Les pieds malades sont arrachés à la pioche et éliminés. Parfois lorsque la maladie semble à son tout début, il suffit de laisser un pampre se développer à la base du cep et de couper ce denier au dessus du pampre en espèrant que la maladie ne soit pas encore descendue plus bas. Le pampre servira d'arcure pour l'année suivante. Cependant cette méthode n'offre aucune certitude car il est difficle d'évaluer la progression de la maladie.

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 14:32








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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 14:50

Monsieur HUGEL,

 

Il y a des discours que j’ai du mal à accepter surtout lorsqu’ils sont tenus sur des médias étrangers, par ceux qui sont sensés défendre la notoriété de la viticulture alsacienne et profitent des efforts considérables de l’interprofession pour promouvoir les vins d’Alsace à l’étranger. C’est le cas de vos récentes déclarations publiées dans la revue DECANTER afin de justifier les raisons qui font que vous ne revendiquez pas les terroirs dont vos vins sont issus.

 

Alors que la viticulture française doit faire face aux attaques menées sur différents fronts par les cercles hygiénistes et par le libéralisme de la commission européenne, alors que les marchés à l’export sont davantage confrontés à la crise, quel l’intérêt peut trouver un négociant alsacien réputé, à critiquer avec virulence les Grands Crus d’Alsace « qui manqueraient de crédibilité et d’ambition ».

 

La plupart des vignerons font preuve de beaucoup de générosité, de conviction et d’idéalisme dans leur démarche, cependant leur activité comme la vôtre reste soumise à des contingences commerciales. Que ces contingences se soient manifestées lors de la création de l’AOC Alsace Grand Cru n’est pas surprenant mais de là à opposer un négociant vertueux dont la démarche est fondée sur l’éthique à une bande de vignerons aux intentions bassement mercantiles, c’est un peu forcer le trait et laisse supposer que vous possédez le monopole de l’éthique.

 

Si les Grands Crus « manquent d’ambition » alors pourquoi n’avez-vous pas montré la voie à l’intérieur du système au lieu de vous réfugier dans une AOC Alsace encore moins contraignante ?

 

Fort de vos 370 années d’expérience, vous auriez pu servir vos terroirs par une viticulture plus exigeante et plus respectueuse de l’environnement que ne le demandent les textes, comme le font certains de vos collègues engagés dans la démarche terroir et ardents défenseurs du vignoble. Vous auriez aussi pu ne revendiquer que les parcelles que vous jugez dignes de faire partie des Grands Crus historiques du Sporen et du Schoenenbourg. Cette démarche aurait été tout à votre honneur et ce devoir d’exigence vous aurait alors placé dans une position incontestable.

 

Non Monsieur HUGEL je n’accepte pas votre discours qui consiste à dénigrer l’Alsace à l’étranger. Cela ne vous sert pas, cela ne sert pas le vignoble et moi qui ne suis pourtant qu’un alsacien d’adoption, ça me gêne.

 

Philippe BON

 

 

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