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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 20:18

 

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Après la rencontre de la semaine dernière entre le Groupe Alsace 2015 et les responsables syndicaux de la viticulture alsacienne, le débat est lancé sur le blog du jeune collectif.

 

Les interventions particulièrement pertinentes  nous éclairent  sur l'objet de la discorde.

 

Ainsi, Philippe BLANCK relève un intéressant article publié dans le magazine FORBES sous la plume de Richard NALLEY, qui nous fait part de la perception outre-atlantique de l'Alsace viticole.

 

Jean-Claude RIEFFLE, émet quelques remarques judicieuses au sujet d'une segmentation qui semble inéluctable. Il faut bien avouer que depuis la création des Grands Crus par Marcel BLANCK en 1975 et celle du Crémant l'année suivante, peu de choses se sont passées. Les premiers crus que l'on annonçait déjà en 1982 comme une affaire entendue sont restés dans les cartons des différentes équipes qui ont gérés le vignoble depuis ces trente dernières années.

 

Christian BINNER demande que l'on conserve une petite place pour les vins originaux, avant-gardistes et jusqu'au-boutistes qui participent à l'image de la région.

 

Florian HARTWEG livre une analyse remarquable par son intelligence et le ton posé qu'il emploie.

 

Jean MEYER expose, chiffres à l'appui, un bilan de l'évolution des coûts d'exploitation de la viticulture.

 

Marc RINALDI, organisateur du salon Millésime Alsace, profite de l'occasion qui lui est donnée d'égratigner un CIVA qui serait le responsable de tous les maux. Administrateur de Colmar Expo qui organise la Foire aux Vins de Colmar, M. RINALDI pourrait en profiter pour d'abord faire le bilan de 20 ans de foire aux vins pendant lesquels la priorité a été donnée aux variétés plutôt qu'à la défense de la notoriété viticole de la région.

 

Arnaud IMMELE, oenologue, dénonce les excès de diversité et plaide pour une harmonisation de la viticulture et de l'oenologie.

 

Argumentation reprise de plein fouet par un Jean-Michel DEISS attristé : "Je compte que M IMMELE réfléchise au sens profond de son propos, à la dimension tragique de son diagnostic. Il faut relire le texte produit ensemble , et aussi les propos de Florian Beck Hartweg et comprendre que la force et la particularité de nos appellations c’est justement nos différences . Il n’y a pas de Vin d’Alsace mais des Vins d’Alsace."

 

Un débat enrichissant qui ne fait que commencer...

 

Groupe Transversal Alsace 2015


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